Dossier Philippe FOREST
Le « roman du Je »
Toute l’œuvre de Philippe Forest naît d’une disparition : celle de sa fille Pauline, morte en 1996, à l’âge de quatre ans, des suites d’un cancer. Sans cet événement inoubliable, il ne serait jamais devenu écrivain. Ses livres, aussi bien ses romans que ses essais, peuvent être appréhendés comme la reprise de son livre premier L’Enfant éternel qu’il a commencé à écrire dans les jours qui ont suivi la mort de sa fille.
De cette reprise naît une œuvre dans laquelle essais et romans alternent, s’entremêlent, une œuvre fondée tantôt sur l'expérience personnelle (L’Enfant éternel, Le Nouvel Amour) tantôt sur l'expérience collective et la grande histoire (Sarinagara, Le Siècle des nuages).
L’écriture de L’Enfant éternel n’est pas un travail de deuil, mais sa mission est, comme l’indique Michaël Ferrier dans son portrait de l’auteur, « de "se coltiner" avec le réel, la mort, l’impossible deuil, pour dire la vérité de ce monde, dans sa douceur et dans sa douleur ».
Le dossier Philippe Forest
Michaël Ferrier : Petit portrait de Philippe Forest en judoka japonais
Entretien avec Philippe Forest
Philippe Forest : Ce qui reste d'un roman déchiré ...
David Collin : Quelques gestes pour Philippe Forest