Dossier Diane de Margerie
Passion de l’énigme
Romancière, critique littéraire, nouvelliste, traductrice, biographe, son œuvre fait une large place à l’autobiographie. Prix Marcel Proust 1985 pour Le Ressouvenir, Prix Médicis Essai 2004 pour Aurore et George, elle a obtenu en 2001 le Prix Prince Pierre de Monaco pour l'ensemble de son œuvre.
Fille de diplomate, Diane de Margerie passe son enfance à Berlin, puis à Londres où elle est pensionnaire chez les nonnes. Adolescente, elle vit à Shanghai puis à Pékin. Jeune mariée, elle part pour l’Italie.
Son séjour à Pékin lui fait prendre conscience que souffrance et beauté cohabitent sur terre ; ce choc culturel lui fait perdre ses repères et ses valeurs. Son séjour en Chine est le temps de la déconstruction puis de la reconstruction de la pensée. En Italie, c’est le temps de la reconstruction physique, charnelle.
De ses désirs d'explorer la vie des autres, de faire émerger leur part d'ombre, de débusquer les mobiles, les thèmes d’une œuvre sont nés les portraits de George Sand, de Marcel Proust, d'Edith Wharton.
Cette passion de l’énigme, elle la fait partager à ses lecteurs au travers de sa recherche autobiographique. Considérant que l’intérêt du lecteur n’est pas qu’on lui serve tout le dicible, Diane de Margerie transpose le privé dans le roman (Paravent des enfers, Le Détail révélateur…) et livre l’intime dans son œuvre autobiographique : Le Ressouvenir (1985), La Femme de pierre (1989), Dans la spirale (1996), Maintenant (2001), Passion de l’énigme, (2012) et Éclats d’insomnie (2013).
Photo : Sophie Bassouls
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