Dossier Cécile REIMS

L'élan vital

 

 Cécile Reims est née à Paris de parents d’origine lituanienne. A la mort de sa mère, quelques semaines après sa naissance, son père la confie à ses grands-parents maternels qui vivent à Kiberty, en Lituanie. De cette petite enfance, elle gardera le souvenir d’un monde merveilleux. Elle revient à Paris à six ans pour suivre sa scolarité.

Juive, clandestine pendant la guerre, elle part en Palestine après la guerre à la recherche d’un absolu. De retour en France, pour soigner une tuberculose, Cécile Reims se sent le devoir de donner un sens à cette vie de rescapée. Graver, tisser, écrire, c’est par ces voies qu’elle tentera d’y arriver.

L’œuvre de Cécile Reims, au burin et à la pointe sèche, a cheminé entre une gravure personnelle et la gravure d’interprétation des dessins de Hans Bellmer, de Léonor Fini et de Fred Deux.

Renonçant momentanément à la gravure, elle s'intéressera au tissage et fournira des maisons de haute couture (Dior,  Fath).

Cécile Reims est également l’auteur d’une œuvre autobiographique. Après L'Épure, éditée en 1962, elle publiera Bagages perdus (1986), Plus tard (2002), Peut-être (2010), Tout ça n'a pas d'importance (2013) .

 

Le dossier Cécile Reims

Pierre Wat : Cécile Reims. Portrait de l’artiste en clandestine

Entretien avec Cécile Reims

Cécile Reims : La ligne d’horizon

Ce dossier est paru dans le n°32